Actualité du 25 avril 2023
Le 6 avril dernier, les membres de la commission des aides de l’agence de l’eau se sont réunis en séance délocalisée au bord de l’étang de Thau à Sète pour décider des aides attribuées aux projets des collectivités, entreprises, agriculteurs et associations pour améliorer la qualité de l'eau et des milieux aquatiques dans les bassins Rhône-Méditerranée et de Corse. Les membres ont ainsi pu échanger avec les élus du territoire et le président du comité régional de la conchyliculture sur les multiples enjeux de l’étang, dans le contexte du changement climatique.
Au cours du premier trimestre 2023, l’agence de l’eau a financé 699 opérations pour un montant d’aides de 53,5 millions d’euros sous forme de subventions. En tête des financements, les travaux de réduction des rejets de pollution domestique et de mise à niveau des infrastructures d’alimentation en eau potable.
Les chiffres clés au 1er trimestre 2023 dans les bassins Rhône-Méditerranée et de Corse
- 14,8 M€ d’aides sont destinés à réduire les rejets de pollution domestique, dont 12,3 M€ pour améliorer la collecte des eaux usées notamment par temps de pluie et 2,3 M€ pour créer ou fiabiliser des stations d’épuration ;
- 9,5 M€ d’aides vont à l’alimentation en eau potable, en particulier pour mettre à niveau les infrastructures des collectivités en zone de revitalisation rurale.
Au total, les aides octroyées au premier trimestre en faveur des communes classées en zone de revitalisation rurale pour des projets d’alimentation en eau potable ou d’assainissement s’élèvent à 12 M€ (6,4 M€ pour l’eau potable et 5,6 M€ pour l’assainissement), soit 22 % des aides globales ;
- 14,5 M€ d’aides bénéficient aux milieux aquatiques, dont 8 M€ pour la renaturation des cours d’eau, 3,9 M€ pour l’animation territoriale, 2 M€ pour la préservation des zones humides ;
- 8,2 M€ d’aides vont à une meilleure gestion quantitative de la ressource, dont 55 % pour des études et travaux d’économies d’eau ;
- 2,3 M€ d’aides portent sur la réduction des pollutions d’origine industrielle, dont 85 % pour la réduction des rejets toxiques dispersés ;
- enfin, 2,9 M€ contribuent à l’amélioration des connaissances et à la communication, 1,1 M€ aux projets de solidarité internationale et 0,2 M€ à la réduction des pollutions agricoles.