Traiter les micropolluants par ozonation : retour d’expérience

Actualité du 30 avril 2018

La station d’épuration de Sophia Antipolis (06) est la seule station d’épuration du bassin Rhône-Méditerranée à traiter les micropolluants. Elle traite en particulier les effluents de la technopole qui regroupe près de 1400 entreprises. Deux études récentes font le bilan de l’efficacité du dispositif.

Irstea et Suez publient une étude (Micropolis-Procédés) réalisée avec le soutien financier de l’agence de l’eau pour évaluer les performances de l’installation d’ozonation. Les résultats concluent à la pertinence de l’installation pour le traitement des substances émergentes tout en identifiant des contraintes en termes de consommation énergétique et de pilotage.
Une seconde étude portée par Suez (Micropolis-Indicateurs) traite de la toxicité des molécules en particulier celle des produits de dégradation. Les premiers résultats sont disponibles. Cette étude propose également une méthodologie pour mieux cibler les réductions à la source.
Ces deux document proposent une série d’indicateurs chimiques et biologiques pour :

  • évaluer l’efficacité des solutions de réduction des micropolluants quelle que soit leur nature (traitement ozonation ou réduction à la source) ;
  • identifier les sources d’émissions pour mieux cibler les actions de réduction à mettre en place.

L’ensemble des résultats sera présenté lors de la journée de restitution commune aux deux projets le 31 mai 2018 à Lyon.

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