Publication du rapport d'activité 2018 de l'agence de l'eau

Ces deux politiques ont véritablement décollé au cours du 10e programme, grâce à l’effet levier de plusieurs appels à projets de l’agence mais aussi de nouvelles dispositions réglementaires : la loi Grenelle 2 pour réduire les fuites des réseaux d’eau, la création de la compétence Gemapi confiée aux intercommunalités pour combiner préservation des fonds de vallées et prévention des inondations, puis la loi biodiversité. 

Tout ceci a participé à l’adaptation des territoires au changement climatique, mais il faut agir plus vite et plus fort car le phénomène s’accélère. Les démarches pour réduire les pollutions par temps de pluie vont dans le même sens : en désimperméabilisant on aide aussi à l’infiltration on lutte contre les îlots de chaleur urbains. En matière d’assainissement toujours, après avoir globalement traité la mise en conformité de notre parc de stations de traitement des eaux usées avec la directive européenne, il demeure des stations « points noirs » des masses d’eau à améliorer en priorité.
Le programme Sauvons l’eau 2019-2024 concentre les investissements pour retrouver le bon état des eaux, renforcer les actions d’adaptation au changement climatique, poursuivre la renaturation des milieux et accroître la solidarité avec les territoires ruraux les plus fragiles. La modernisation de l’agence est là, à tous niveaux, et vise l’efficience. C’est par exemple la fin des déclarations de redevances papier : en 2018, 92 % des redevables ont choisi la télédéclaration.
Le contexte environnemental évolue et l’agence montre sa capacité d’adaptation, mais l’impérieuse nécessité de sa mission première demeure : retrouver le bon état des eaux.

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