Le bon état des eaux, objectif inscrit dans Directive cadre européenne sur l’eau (DCE), peut se définir comme un équilibre entre l’exigence environnementale et le développement des activités humaines. Il correspond à un état de bon fonctionnement des écosystèmes aquatiques et des zones humides (avec une attention particulière accordée à la biodiversité) permettant une utilisation écologiquement viable de l'eau qui garantit aux hommes l’accès à des services durables et peu coûteux (eau potable, régulation des inondations, pêche, baignade…).
POUR LES EAUX DE SURFACE :
Pour les rivières, plans d’eau, eaux littorales… l’évaluation du bon état repose sur deux composantes :
l’état écologique, évalué selon des critères biologiques (composition et structure des peuplements de poissons et d’invertébrés, de la flore aquatique…), des critères physicochimiques (azote, phosphore, consommation d’oxygène par la matière organique …) et hydromorphologiques (bon fonctionnement des milieux aquatiques) ;
l’état chimique, évalué au regard du respect de normes de qualité environnementale des eaux pour 41 substances dangereuses prioritaires (pesticides, solvants chlorés, métaux…).
POUR LES EAUX SOUTERRAINES :
Le bon état est atteint si la quantité (équilibre entre prélèvements et alimentation de la nappe) et la qualité chimique de l’eau sont bonnes.
Lac Besson, ©Remi Lengereau
Source de Gournier, ©Philippe Crochet